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Equipe MIOPS||Matériaux Innovants pour l’Optique, le Photovoltaïque et le Stockage

PEPR ADEME DEMOTASE - PRINCIPE

Principe

Novembre 2023 - Novembre 2028

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
SOY PV

Partenaires :
Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France
Solar Cloth System


L’objectif principal du projet PRINCIPE est ainsi de développer une filière de production en France de cellules/modules photovoltaïques ultra légers, flexibles et à haut rendement, basé(e)s sur l’utilisation de la technologie de couches minces de 2 à 3 μm en CIGS (acronyme pour le composé cuivre, indium, gallium, sélénium de formule chimique Cu (In,Ga) Se2. L’entreprise coordinatrice SOY PV vise une production de cellules à moins de 500 g/m2 avec des rendements approchant les 20% en mettant en oeuvre des procédés à bas coût et haut débit pour une production annuelle de 30 MW en 2030, avec la possibilité d’atteindre 50 MW dans un scénario accéléré. Des niveaux de production annuelle de 1 à 2 MW sont prévus dès la fin du projet pour amorcer une première phase d’industrialisation. Les caractéristiques de légèreté, de flexibilité et de haut rendement des cellules et modules permettront d’élargir notablement le champ d’application du photovoltaïque dans les domaines de l’agriPV, de la mobilité, de l’autonomie, du BIPV ainsi que du PV saisonnier et nomade, domaines dans lesquels l’entreprise partenaire Solar Cloth a commencé à se positionner favorablement sur le marché en s’approvisionnant en cellules CIGS auprès de la compagnie sino-américaine Miasolé. Il est donc important que SOY PV puisse approvisionner très rapidement Solar Cloth en cellules CIGS pour permettre à Solar Cloth d’ouvrir de nouveaux marchés sur la base d’une production plus large. L’utilisation de procédés à bas coût par SOY PV sera un autre facteur déterminant de réussite de la filière française par rapport à la concurrence. La mise en module des cellules CIGS incluant l’architecture des connexions métalliques et l’encapsulation face avant sera effectuée par Solar Cloth.

PEPR TASE IOTA

Architectures tandem innovantes

Janvier 2023 - Décembre 2027

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Personnels IMN impliqués : Thomas LEPETIT (équipe MIOPS), Ludovic ARZEL (équipe MIOPS), Sylvie HAREL (équipe MIOPS)

Coordinateur : Stéphane COLLIN
Institut Fonctions Optiques pour les Technologies de l’informatiON

Subvention pour le projet : 5762000 €

Partenaires :
Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France
Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies
Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces
Institut Lavoisier de Versailles
Institut des Nanotechnologies de Lyon
Laboratoire de recherche spécialisé dans l’analyse et l’architecture des systèmes
Centre de Recherche sur l'Hétéro-Epitaxie et ses Applications
Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique
FEMTO-ST


 L'objectif du projet IOTA est de développer de nouvelles solutions pour des cellules solaires tandem à faible coût et à haut rendement. Le projet se concentrera sur les cellules solaires en couches minces/silicium afin de tirer parti de la technologie du silicium industriellement mature pour la cellule inférieure, et d’explorer plusieurs options pour la cellule supérieure en tirant parti des technologies déjà disponibles dans la communauté. L'objectif est de proposer des solutions de rupture pour les cellules solaires tandem afin d'atteindre des rendements de conversion >30% avec des procédés à faible coût et industrialisables.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, des briques technologiques transversales seront développées (gestion des photons, dépôt de matériaux, couches d’interface, procédés d'intégration). Elles seront compatibles avec différentes architectures de cellules et différents matériaux afin de tirer parti des derniers développements qui interviendront sur les cellules supérieures à couches minces.Le WP1 est dédié au développement de matériaux d’interface sur des surfaces rugueuses de Si. Le WP2 est consacré au développement de procédés de dépôt de pérovskite sur des surfaces rugueuses. Le WP3 est dédié au développement de procédés de rupture pour la nanostructuration et le dépôt localisé. Dans le WP4, la simulation de cellules solaires tandems sera effectuée pour soutenir ces développements, dont l’intégration sera effectuée selon trois architectures différentes.

Le projet IOTA accélérera l'intégration de cellules solaires à couches minces sur silicium à faible coût, en conciliant une réduction de l'utilisation de matériaux critiques et la capacité de transférer ces technologies à faible TRL vers des processus industrialisables (TRL3-TRL4).

PEPR TASE MINOTAURE

Approche Multimodale : caractérisations IN-situ, Operando et ex-siTu et simulAtions pour de noUvelles généRations de cEllules photovoltaïques fiables

Novembre 2023 - Novembre 2028

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
Laboratoire de Génie Electrique et Electronique de Paris - CentraleSupélec

Partenaires :
Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France
Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies
Mécanique, Surface, Matériaux et Procédés
Institut de Microélectronique Electromagnétisme et Photonique - LAboratoire d'Hyperfréquences et de Caractérisation
Laboratoire de Réactivité et Chimie des Solides
Laboratoire de Spectroscopie pour les Interactions, la Réactivité et l'Environnement
Laboratoire de Physique et d'Etude des Matériaux
Institut Lavoisier de Versailles
Institut de Recherche de Chimie Paris
Institut Fonctions Optiques pour les Technologies de l’informatiON
Institut des Sciences Chimiques de Rennes
Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces
Laboratoire des Signaux et Systèmes
Laboratoire des Systèmes Moléculaires et nanoMatériaux pour l'Énergie et la Santé
CEA-LITEN
Laboratoire des Solides Irradiés
Synchrotron SOLEIL
Electricité de France


Les nouvelles technologies de cellules solaires doivent pouvoir s'appuyer sur des diagnostics et études de fiabilité afin d’atteindre l’industrialisation. Si le suivi des performances de cellules ou de modules en conditions réelles sur site (outdoor), est évidemment pertinent, celui-ci doit malheureusement être effectué sur de longues périodes. Ceci rend indispensable le développement de méthodologies et d'outils permettant de déclencher des dégradations de manière accélérée, de les repérer à un stade précoce et d'évaluer leur cinétique. Il s'agit alors d'en comprendre les mécanismes pour espérer supprimer les dégradations en suggérant des modifications des procédés technologiques à différents niveaux : constitution ou structure de matériaux, ingénierie d’interfaces, design de la cellule.

Répondant à ce défi et aux objectifs de l’appel, MINOTAURE réunit un vaste ensemble de compétences et d'expertises complémentaires, tant en caractérisations qu'en modélisations de diverses natures dans une approche de réponse globale et cohérente.

Nous proposons un ensemble complet de caractérisations permettant l’analyse des propriétés chimiques, physico-chimiques, structurales et mécaniques, optiques et optoélectroniques, et électriques. Elles seront déployées sur des briques de base de cellules, ou des cellules complètes, fabriquées au sein du consortium, ou provenant du projet IOTA de ce même PEPR. Nos efforts parallèles porteront sur 

- La mise au point de méthodes de vieillissement accéléré par contraintes imposées soit par la température, l'éclairement, l'environnement (ambiance pouvant varier en humidité, et en composition par introduction de gaz ou polluants), et des mesures in-situ 

- Le déploiement de mesures operando, c'est-à-dire dans des conditions représentatives du fonctionnement de l'objet d'étude, notamment par l'application de polarisation ou d'éclairement et le passage de courant électrique 

- Le développement de mesures ex-situ

Les vieillissements accélérés seront suivis in-situ par des mesures complémentaires : mesures de courant, de tension, de spectroscopie d'impédance, de rendement quantique interne, de spectroscopie de luminescence en régime continu ou modulé, de spectrométrie Raman. Nous nous attacherons à coupler plusieurs de ces mesures sur un même banc pour en assurer le suivi simultané. Les mesures operando seront effectuées notamment par spectroscopie de photoémission et par diffraction de rayons X. Les premières sont particulièrement adaptées à l’étude de systèmes complexes par leur capacité à procurer des informations tant sur les compositions et environnements chimiques que sur la physique des dispositifs (e.g. alignement de bandes), les deuxièmes permettant de révéler les modifications d'ordre structural et mécanique. Dans les mesures ex-situ, nous chercherons à coupler les résultats de caractérisations complémentaires et à en faire une analyse corrélative. Un volet concernera le déploiement d'outils spécifiques pour l'analyse des dégradations de cellules tandem, notamment en lien avec le projet IOTA développant des cellules tandem innovantes de type couches minces sur silicium.

Le consortium regroupe aussi des experts en modélisation à différents niveaux : calculs ab initio à l'échelle atomique, simulations à l'échelle macroscopique de type éléments finis, analyse des données par différents outils y compris des outils d'intelligence artificielle. Ce pôle de modélisations viendra naturellement en complément du bloc expérimental, permettant une analyse approfondie et fiable des résultats issus des caractérisations.

Ce regroupement cohérent permettra de réaliser une analyse quantitative des mécanismes de dégradation, de la chimie transitoire dans les matériaux et aux interfaces et de l’impact des évolutions mises en évidence sur les propriétés optoélectroniques et électriques et donc sur le fonctionnement des cellules photovoltaïques.

PEPR H2 GreeNH3

Conversion (photo)électrochimique directe de N2 atmosphérique en ammoniac

Octobre 2022 - Septembre 2026

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
UMR7647 - Laboratoire de physique des interfaces et couches minces

Partenaires :
UMR5182 - Laboratoire de Chimie ENS de Lyon
UMR5635 - Institut européen des membranes
UMR5253 - Institut Charles Gerhardt Montpellier
UMR6230 - Chimie Et Interdisciplinarité, Synthèse, Analyse, Modélisation (CEISAM Nantes)


L’ammoniac est un vecteur clé pour stocker et transporter l’hydrogène, et un carburant idéal pour la production décarbonée d’énergie, tout en restant une matière première indispensable dans la production d’engrais azotés. GREENH3 a pour objectif la production (photo)électrochimique d’ammoniac à partir de l’azote de l’air.

ANR SIPHON (3)

Dispositifs photovoltaïques inorganiques encouches minces pour une alimentation soutenable de l'internet des objets


Janvier 2024 – Juin 2027

Coordinateur IMN du projet :  Thomas Lepetit (équipe MIOPS)

Personnels IMN impliqués : Nicolas Barreau (équipe MIOPS)

 

Résumé

En 2021, 12,2 milliards d'appareils de l'internet des objets (IoT) étaient déjà connectés et les prévisions tablent sur 20 milliards en 2025. Parmi ces appareils connectés, la plupart sont sans fil, fonctionnent à l'intérieur et sont alimentés par une batterie primaire qui dure généralement entre 8 et 25 mois. Le taux de prolifération des appareils IoT est si élevé que dans quelques années, des centaines de millions de batteries IoT pourraient devoir être remplacées chaque jour, impliquant des coûts de maintenance élevés, sans parler de la production et du recyclage ou de la mise au rebut des batteries. Les récents développements dans le domaine de l'électronique et des protocoles de communication sans fil à faible consommation d'énergie ont considérablement réduit la demande d'énergie et de puissance des appareils IoT et ont ouvert de nouvelles perspectives pour les alimenter grâce à la collecte d'énergie de la lumière ambiante à l'intérieur des bâtiments.

Les dispositifs photovoltaïques d'intérieur basés sur des absorbeurs organiques ou hybrides ont atteint des rendements de conversion de puissance (PCE) significatifs et de nombreux matériaux ont été testés au cours des dernières années. Cependant, ces derniers souffrent encore de problèmes de stabilité qui limitent leur acceptabilité commerciale. La principale conclusion d'une récente revue sur le sujet est qu'"une cellule solaire inorganique qui conserve plus de 80 % de sa valeur PCE initiale même après 10 ans de fabrication doit être développée pour concurrencer les sources d'énergie actuellement utilisées dans les appareils IoT".

L'objectif du projet est de produire de l'énergie pour les appareils IoT à partir de la lumière artificielle ambiante en utilisant des cellules solaires flexibles en couches minces basées sur un semi-conducteur inorganique stable de CuGaSe2 (CGS) à structure chalcopyrite . Ces dispositifs ont le potentiel de convertir jusqu'à 50 % du spectre de la lumière artificielle intérieure car la bande interdite de 1,7 eV de l'absorbeur permet l'absorption de tous les photons supérieurs à 1,8 eV du spectre des LED sans pertes de thermalisation excessives. La synthèse de films minces CGS homogènes et monophasés est un défi, en particulier à basse température, ce qui est nécessaire pour le dépôt sur des substrats flexibles. La croissance du CGS étant limitée par la lenteur de la cinétique de formation, les dispositifs à haut rendement sont généralement obtenus en utilisant de longues étapes de relaxation à une température élevée du substrat. Nous avons récemment démontré que les halogénures de métaux peuvent être utilisés pour réduire considérablement la température de synthèse des films CIGS ainsi que pour produire des films minces CGS monophasés avec de gros grains. Cette approche nouvelle et unique consistant à utiliser les halogénures de métaux comme agent de transport favorisant la croissance des grains a donc tous les ingrédients pour faire sauter les verrous technologiques qui, à ce jour, restreignent l'utilisation de composés CGS stables et industriellement compatibles pour les applications photovoltaïques intérieures sur substrats flexibles. Ce projet se concentrera également sur l'utilisation de traitements alcalins lourds afin d'améliorer la qualité de la jonction basée sur cet absorbeur. Enfin, la consommation de matériaux sera optimisée en réduisant l'épaisseur des couches constituant l'empilement de la cellule et la couche tampon de CdS toxique sera remplacée par une couche tampon alternative basée sur des matériaux non toxiques et abondants.

 

PEPR DIADEME-PC - HIWAY2MAT

Autonomous and combinatorial high-throughput exploration methods in solid-state chemistry

Juillet 2022 - Juin 2025

Partenaire IMN du projet : Romain GAUTIER   (équipe MIOPS)

Coordinateur :
Laboratoire Structures Propriétés et Modélisation des Solides
Partenaire :
'Institut de Chimie de la Matière Condensée (ICMCB Bordeaux)

Personnels IMN impliqués :
Thomas DEVIC (DR CNRS), Florian MASSUYEAU (IR CNRS)


In recent years, innovative approaches were developed to accelerate the discovery of novel materials: the combinational approach and autonomous research approach The combinational approach allows the production of materials libraries that formally include several hundreds, even thousands, of compositions. Autonomous research implies the deployment of materials which include synthesis and characterisation modules for automated structural and functional properties, and using AI models to select the areas to be explored. Such a combination allows the exploration of complex multidimensional areas to optimise the composition of materials without human action. Europe is lagging behind the United States and China in this research area. Under this targeted project, our objective is both to use high-throughput combinatorial approaches and to develop autonomous configurations to explore material composition spaces for low-energy applications. In practical terms, we will apply the approaches proposed to accelerate the discovery of oxide materials for smart windows, smart sensors, low-consumption lighting and electronic systems. The parallel combinatorial approach will be implemented and completed with AI models. Interactions with other targeted projects will help extend this oxide strategy to other types of materials. Finally, in addition to automating the discovery of novel materials, this strategy should help researchers gain statistically sound knowledge and an understanding of the composition-(micro)structure-property relationship.

ANR THERMOF

MOFs à base de lanthanides pour une application de nanothermomètres luminescents
(Projet-ANR-18-CE09-0008)

Octobre 2018 - Septembre 2022

Coordinateur du projet : Hélène BRAULT   (équipe MIOPS)

Personnels IMN impliqués :
Thibault AMIAUD (Doctorant)


Mesurer précisément la température à l'échelle sub-micrométrique représente un défi important, notamment dans les domaines des nanotechnologies et de la nano-médecine. Il est essentiel de développer des thermomètres à haute résolution spatiale et non-invasifs pour une mesure précise de température lors de certains phénomènes présents dans des dispositifs électroniques et photoniques (transport thermique, réactions thermiques). Les premières approches de nano-thermométrie consistaient à miniaturiser les thermomètres conventionnels à contact, dans lesquels la mesure de la température est obtenue par un flux de chaleur au cœur d’une sonde invasive. La miniaturisation a cependant atteint ses limites et devient insuffisante pour la mesure de température d’objets en mouvement ou bien à des échelles en-dessous d’une dizaine de micromètres (par exemple la fluctuation de température intracellulaire, la température à l’échelle moléculaire, dans des micro-circuits électroniques ou bien dans des nanofluides). Il y a donc actuellement une forte demande de nano-thermomètres sans contact pouvant être utilisés pour des objets nanométriques. Les MOFs à base d’europium et de terbium sont récemment apparus comme une génération prometteuse de thermomètres répondant à cette nouvelle problématique. La mesure température est alors basée sur la dépendance en température du rapport d’intensité d’émission de deux transitions électroniques bien distinctes, à savoir les transitions 5D4?7F5 et 5D0? 7F2 des ions Tb3+ et Eu3+, respectivement. Dans ce contexte, le projet THERMOF vise à identifier les paramètres clés (topologie, composition) régissant les principales caractéristiques optiques des thermomètres à base de MOFs, au travers d’une corrélation structure-propriété approfondie sur une famille de matériaux. Une seconde partie du projet consistera à synthétiser les MOFs sous formes de nanoparticules et à étudier l'impact de la nanostructuration sur les performances des matériaux pour envisager une utilisation pratique à long terme

ANR SUCCESS

Sequential, high Uniformity, Cost Competitive Elemental Selenization and Sulphurization for CIGSSe2
(Projet-ANR-19-SOL2-0003)Success

Septembre 2019 - Août 2023

Partenaire IMN du projetNicolas BARREAU (équipe MIOPS)

Coordinateur :
TNO Solliance
Partenaires :
Helmholtz-Zentrum Berlin für Materialien und Energie GmbH
Smit Thermal Solutions BV
AVANCIS GmbH


With a cell record efficiency of 23.35% [A1], Copper-Indium-Gallium-Sulfur-Selenide (“CIGS”) is a leading thin-film solar cell technology. Its record efficiency is above mc-Si (22.3%) [A2], the technology currently dominating the PV-market [A3]. Over the past two years, CIGS has been the fastest growing thin film PV technology. Around 600 MW of CIGS production capacity was added in 2018, with expansion plans for
multiple GWs of production in the next years.

The SUCCESS project will bring together the full value chain for CIGS development: PV module manufacturer Avancis (AVS), equipment supplier Smit Thermal Solutions (Smit), R&D institutions HZB and TNO and research lab CNRS-IMN.

The project has two goals:

Cost-reduction of sequential CIGS.
The project will deliver industrially viable technology for OPEX and CAPEX reduction by optimizing an in-line, vacuum-free CIGS formation process, which uses elemental selenium vapor. This absorber formation process is cheaper than the industrially-dominant batch process, which uses the expensive and highly toxic gas H2Se.

Efficiency-improvement of sequential CIGS.
Heavy alkali metal doping led to great CIGS efficiency improvement in the past few years. Thanks to this, CIGS now outperforms mc-Si at the record cell level. However, CIGS efficiencies still lags behind mc-Si at the module scale, where heavy alkali doping has yet to be implemented in an industrially viable manner. This consortium will bridge this efficiency gap by co-optimizing the CIGS formation, the alkali doping and the buffer interface using state-of-the-art semi-fabricates of AVS.

The expertise on heavy alkali doping still lies mainly in labs using co-evaporation CIGS, whereas AVS uses the industry-dominant sequential CIGS route. Hence, CNRS-IMN and HZB, who demonstrated high efficiencies with alkali doping for co-evaporated CIGS, will apply their expertise to sequential CIGS for implementation at AVS, one of the largest CIGS module manufacturers in the world

ANR PERSIST

Contrôle des pièges dans les matériaux à luminescence persistante
(Projet-ANR-18-CE08-0012)

Octobre 2018 - Juin 2023

Partenaire IMN du projet : Stéphane JOBIC  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
Institut de Recherche de Chimie Paris (IRCP Paris)
Partenaires :
BreValor Brevalor SARL / Brevalor SARL
Conditions Extrêmes et Matériaux : Haute température et Irradiation (CEMHTI Orléans)


Dans les matériaux à luminescence persistante, sous irradiation ultraviolette, il est possible de « stocker de l’énergie » dans des pièges/défauts du matériau. Cette énergie est, une fois l'excitation arrêtée, libérée par une émission de lumière s'échelonnant sur plusieurs heures. La recherche de matériaux innovants sous forme de poudre de taille nanométrique à micrométrique est très active, principalement en Asie, et a tout récemment conduit à des nouvelles applications en bioimagerie. Toutefois, le mécanisme à l’origine de la luminescence persistante n’est pas clairement identifié. Si différents modèles ont été proposés au cours des deux dernières décennies, peu sont corroborés par des techniques expérimentales.

Dans le cadre du projet PERSIST trois groupes de recherche complémentaires (IRCP-Paris, CEMHTI-Orléans et IMN Nantes) et une entreprise (BREVALOR-Suisse) sont réunis pour proposer des avancées dans le domaine. Le but du projet PERSIST est double :

(i) Une meilleure adaptation aux nouvelles exigences d'éclairage LED et au rayonnement solaire. Nous visons si possible à dépasser les propriétés actuelles de luminescence persistante du composé de référence SrAl2O4 de variété monoclinique par son polymorphe hexagonal via différentes substitutions cationiques. Ces dernières permettront de surcroît de varier la couleur de l’émission persistante du bleu ou du vert au blanc.
(ii) Le deuxième volet du projet PERSIST s'appuie sur un effet de volume pour l’absorption et l’émission. Si seulement quelques micromètres de la surface de luminophore participent dans le cas d’échantillons en poudre, en utilisant des matériaux transparents les propriétés de persistance se trouveront exaltées. Le projet PERSIST sera axé sur les vitrocéramiques et une voie originale de cristallisation du verre sera testée, des céramiques et cristaux transparents, et nous avons récemment obtenu un premier résultat pour l'aluminate de strontium monocristallin avec notre partenaire BREVALOR. D'autres matériaux seront élaborés dans le cadre du projet, tels que les spinelles, des grenats ou des aluminates mixtes en vitrocéramique et sous forme de monocristaux par la méthode Czochralski.

Dans ces nouveaux matériaux, les capacités de charge et de décharge seront testées pour des applications intérieures et extérieures. Les processus mis en jeu seront caractérisés par des techniques expérimentales de pointe (RMN, RPE, EXAFS, XANES, photoconductivité, thermoluminescence) et des calculs de structure de bande. Si les applications actuelles de ces matériaux consistent principalement en la signalisation d’issues de secours, d’aiguilles et cadrans de montres et de jouets. Nous envisageons grâce à une luminescence plus intense et une bonne persistance de nouvelles applications en « extérieur » (matériaux de construction, marquage routier …) tandis que les matériaux transparents de grande taille ouvrent sur des nouvelles applications dans le luxe et les bijoux.

ANR LINK

Liquides de Spin Quantiques sur réseau Kagome
(Projet-ANR-18-CE30-0022)

Octobre 2018 - Février 2024

Partenaire IMN du projet : Christophe PAYEN  (équipe MIOPS)
Coordinateur :
Laboratoire de Physique des Solides (LPS Orsay)
Partenaires :
Science et Ingénierie des Matériaux et Procédés (SIMAP Grenoble)
Laboratoire de physique théorique de la matière condensée (LPTMC Paris)<
Laboratoire de Physique Théorique (LPT Toulouse)
Institut Laue-Langevin -ILL Grenoble)


Dans ce projet, à la frontière de nos connaissances dans le domaine du magnétisme quantique, nous proposons d’étudier expérimentalement et théoriquement les propriétés des liquides de spins quantiques (LSQ) générés par la frustration des interactions magnétiques sur un réseau ordonné. Ce n’est que récemment que les progrès en chimie des matériaux ont permis de réaliser les tous premiers composés à géométrie kagomé (matériaux quasi-2D à réseau triangulaire avec sommets partagés), S=1/2, qui sont les meilleurs candidats pour sonder cette nouvelle physique de LSQ en dimension supérieure à 1. Malgré sa simplicité apparente, le modèle de Heisenberg antiferromagnétique proches voisins pour des spins localisés sur ce réseau s’est avéré être un des problèmes les plus ardus de la matière condensée. De nouvelles approches théoriques se développent et permettent à présent des confrontations avec les résultats expérimentaux, laissant augurer des progrès décisifs dans ce domaine dont les enjeux et intérêts scientifiques se situent clairement à l’échelle internationale.

Notre projet repose sur 4 axes complémentaires qui couvrent le triptyque matériaux-expérience-théorie au sein d’un même consortium :

(i) Réaliser la synthèse de monocristaux de haute qualité d’un composé dérivé de l’emblématique herbertsmithite permettant de contrôler quantitativement et caractériser à un stade sans précédent les défauts spontanés ou intentionnels, afin d’accéder aux propriétés intrinsèques de la physique kagomé.
(ii) révéler les propriétés physiques de composés récemment découverts dans le cadre de coopérations internationales, et qui, de par leurs caractéristiques différentes, ouvrent de nouvelles voies pour l’étude des LSQ.
(iii) explorer de nouvelles voies en synthèse des matériaux, en particulier le cas kagomé S=1peu exploré jusqu'à présent, sur la base d’idées originales de notre consortium.
(iv) sur le plan théorique, développer de nouvelles approches pour calculer les grandeurs thermodynamiques et les spectres dynamiques à basse température, un point crucial dans le domaine, et traiter le cas d’impuretés de spin S=0 ou S=1, en relation avec les points i), ii) et iii).

Les matériaux modèles sélectionnés, issus des méthodes de synthèse et cristallogenèse les plus avancées à l’échelle internationale et soigneusement caractérisés du point de vue physico-chimique et structural, seront étudiés en détails par une combinaison unique de techniques locales résonantes (résonance magnétique nucléaire, des muons) ou résolues dans l’espace réciproque avec la diffusion de neutrons inélastique. De plus, nous modifierons ces matériaux, soit par les conditions extérieures (pression, champ), soit par des variations chimiques bien maitrisées en suivant une stratégie « perturber pour révéler ». Ici les techniques locales sont primordiales par leur résolution spatiale.

Au-delà de collaborations internationales bien établies, l’idée centrale de notre projet est d’acquérir la maîtrise de toutes les étapes dans les études, depuis la conception des matériaux à leur synthèse et jusqu’à la théorie. Notre projet regroupe des chercheurs reconnus aux compétences complémentaires pour couvrir tous les domaines : Institut des Matériaux de Nantes et Institut de Chimie de la Matière Condensée à Bordeaux pour la synthèse et la croissance de cristaux, l’équipe d’Orsay (LPS) pour la RMN et la µSR, en étroite collaboration avec B. Fak (ILL Grenoble) pour la diffusion de neutrons, et les équipes théoriques du LPTMC, Paris et LPT, Toulouse qui développent une nouvelle collaboration dans le cadre de ce projet.

Nous projetons de publier nos résultats conjointement dans des revues internationales à fort impact. Nos études et notre thématique seront disséminées à différents niveaux depuis la participation à ou l’organisation de conférences internationales ou nationales jusqu’à des actions de vulgarisation de plus grande ampleur dirigées par J. Bobroff (« La physique autrement ») du LPS.

ANR EPCIS

Cellules Tandem Epitaxiales à Haut Rendement CIGS-Silicium
(Projet-ANR-20-CE05-0038)

Octobre 2020 - Mai 2024

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
Fonctions Optiques pour les Technologies de l'informatiON (FOTON Rennes)
Partenaires :
RIBER Bezons
Institut photovoltaïque d'Ile-de-France (UMR-IPVF Palaiseau)
Institut des nanotechnologies (INL Lyon)

Personnels IMN impliqués :
Eric GAUTRON (IE CNRS)
Eugène BERTIN (Doctorant)


Le PV connaît une croissance rapide et devient l'un des principaux piliers de la transition énergétique. L'objectif de 30% d'efficacité (feuille de route publiée par la COP21, initiée par IPVF et nommée "30-30-30") ne sera pas atteinte avec des cellules solaires classiques basées sur des simples jonctions. Les jonctions en tandem pourraient atteindre 43% théoriquement en combinant une cellule inférieure VIS/NIR, en Si monocristallin, avec une cellule supérieure absorbant la partie bleue/UV du spectre solaire, pouvant être en CIGS et spécialement optimisée avec un gap d’environ 1,7 eV. Nous proposons une approche innovante basée sur l'utilisation de couches épitaxiées intermédiaires III-V à large gap (à base de GaP) entre Si et CIGS. Nous prévoyons que les structures (CIGS/III-V/Substrat Si) épitaxiales préparées dans ce projet atteignent 18% à 1,7 eV. Des cellules tandems (CIGS/III-V/Si/substrat Si) avec deux terminaux et un rendement de 25% sont proposées en fin de projet.

ANR MoRDOR

Modélisation réaliste des défauts dans les matériaux de l'état solide possédant des propriétés optiques et électroniques
(Projet-ANR-20-CE08-0013)MoRDOR

Octobre 2020 - Avril 2024

Coordinateur du projet : Camille LATOUCHE  (équipe MIOPS)

Personnels IMN impliqués :
Stéphane JOBIC (DR CNRS)
Théo CAVIGNAC (Doctorant)


Le but du projet MoRDOR est de modéliser l’impact des défauts ponctuels (lacunes, dopants, antisites, etc.) sur des matériaux nouveaux et optiquement actifs. Les énergies de formation des défauts seront déterminées en fonction de leurs états en charge en tenant en compte de l’atmosphère de synthèse. Grâce à des développements récents, il sera possible d’associer le positionnement énergétique des défauts ainsi que la concentration de ces derniers, le tout avec une grande précision. Au final, des propositions seront réalisées pour établir la synthèse de matériaux avec des propriétés ciblées en fonction de la nature du défaut (ainsi que leurs concentrations) grâce à une forte synergie avec des expérimentateurs.

ANR PECALO

Dispositif photoélectrochimiques tandem pour la réduction du dioxyde de carbone et l’oxydation des alcools
(Projet-ANR-20-CE05-0019)Pecalo

Octobre 2020 - Octobre 2024

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
Chimie Et Interdisciplinarité, Synthèse, Analyse, Modélisation (CEISAM Nantes)
Partenaires :
Laboratoire d'Electrochimie Moléculaire (LEM Paris)
Laboratoire de physique des interfaces et des couches minces (LPICM Palaiseau)

Personnels IMN impliqués :
Ludovic ARZEL (MC UNIV), Lionel ASSMANN (T UNIV), Stéphane JOBIC (DR CNRS)


La photosynthèse artificielle est un domaine de recherche qui aura un impact majeur sur la transition écologique vers les énergies décarbonées. Ce projet vise, pour la première fois, de développer un dispositif photoélectrochimique tandem pour réduire le CO2 en CO avec l’oxydation concomitante d’un alcool en dérivé carbonylé de façon à produire des composés ayant une valeur économique aux deux électrodes. A la fin du projet, la cellule aura une grande efficacité de conversion de l’énergie solaire en énergie chimique (3%) et une stabilité élevée (100 h).

Ces objectifs seront atteints grâce à la combinaison de catalyseurs de réduction du CO2 très actifs à base de complexes de métaux de transition abondants issus de la série 3d, des catalyseurs d’oxydation des alcools fondés sur les nitroxydes, de photocathodes à base de chalcogénures de cuivre (CuInxGa1-xSe2 : CIGS) et de photoanodes composées de silicium amorphe. Une méthode inédite de réticulation servira à stabiliser l’adhésion des catalyseurs sur les électrodes. Ce projet rassemble quatre équipes : le CEISAM et l’IMN à l’Université de Nantes, le LEM à l’Université de Paris et le LPICM à l’Ecole Polytechnique à Saclay avec des spécialistes reconnus dans six disciplines clefs que sont les semi-conducteurs (CIGS et de silicium amorphe), la chimie du solide, la synthèse organique, la chimie de coordination, la chimie inorganique, l’électro et la photoélectrocatalyse.

Production d’électricité en tandem : nouvelles architectures de cellules solaires

Dans le cadre des Journées des Doctorants (JDD) organisées par l’association IMN-SYRA à l’Institut des Matériaux de Nantes Jean Rouxel (IMN), les étudiants en 2e année de thèse présentent oralement leur travail devant un public scientifique et un prix de la meilleure présentation est attribué.

Cette année, les journées se sont déroulées les 28 et 29 avril et ont décerné le prix à Eugène Bertin, doctorant en co-tutelle dans l’équipe Optoélectronique Hétéroépitaxie et Matériaux (OHM) de l’Institut FOTON de Rennes et l’équipe Matériaux Innovants pour l’Optique, le Photovoltaïque et le Stockage (MIOPS) de l’IMN.

Son projet de recherche consiste en la fabrication de dispositifs novateurs pour la conversion photovoltaïque de l’énergie solaire en électricité. Afin de repousser les limites théoriques de rendement des cellules solaires conventionnelles, des architectures innovantes composées d’empilements complexes de couches fines de matériaux semi-conducteurs sont explorées.

Dans le dispositif visé, deux cellules solaires sont intégrées au sein du même empilement. Une cellule solaire à base de Cu(In,Ga)S2, spécialisée dans la conversion de la lumière bleue et verte, est déposée sur une autre cellule à base de silicium cristallin spécialisée dans la conversion de la lumière rouge et infrarouge. Ainsi, les deux cellules fonctionnent en tandem et une plus grande partie de l’énergie provenant de notre étoile peut être convertie.

Dans un premier temps, la confection d’empilement d’alliages de Cu(In,Ga)S2 sur des substrats GaP/Si est étudiée. L’étape suivante consistera à démontrer que de tels empilements peuvent être utilisés pour générer de l’électricité à partir de la lumière.

Bertin JDD2022

ANR PASTEL

Contact sélectif, passivé et transparent pour cellules solaires CIGS
(Projet-ANR-21-CE05-0034)Pastel

Octobre 2021 - Mars 2025

Partenaire IMN du projet : Nicolas BARREAU  (équipe MIOPS)

Coordinateur :
Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (C2N Palaiseau)
Partenaires :
Institut photovoltaïque d'Ile-de-France (UMR-IPVF Palaiseau)
Surface du verre et interface (SVI Aubervilliers)

Personnels IMN impliqués :
Ludovic ARZEL (MC UNIV), Lionel ASSMANN (T UNIV), Isabelle BRAEMS (CR CNRS), Sylvie HAREL (MC UNIV), Thomas LEPETIT (MC UNIV)


Les cellules solaires CuInGaSe2 devraient atteindre un marché mondial de 8,5 milliards de dollars d’ici 2024. L'efficacité record (23,4%) est obtenue avec un absorbeur de 2,5 µm déposé sur molybdène (Mo). Augmenter l'efficacité et réduire l'épaisseur de l'absorbeur sont les priorités actuelles de l'industrie. Des améliorations majeures sont attendues en remplaçant le contact arrière en Mo. Nous proposons de développer un nouveau contact arrière sélectif, transparent et passivé basé sur des oxydes métalliques et compatible avec les procédés de fabrication industriels. Nos résultats préliminaires montrent la compatibilité de cette approche avec un miroir en face arrière. Nous ciblons (1) une cellule solaire à base de CuInGaSe2 ultra-mince (400 nm, 20%) (2) une cellule solaire semi-transparent à base de CuInGaSe2 (10%), (3) comme étape préliminaire vers un tandem sur Si, une cellule solaire grand gap à base de CuInGaS2 (15%) directement déposée sur Si via ce nouveau contact.

Présentation de l'équipe

 EquipeMIOPS2023Le groupe MIOPS est une équipe pluridisciplinaire constituée de chimistes et de physiciens, d’expérimentateurs et de modélisateurs. Nos objectifs visent la synthèse et/ou la caractérisation de matériaux inorganiques ou hybrides organique-inorganique avec des propriétés optiques, optoélectroniques, ou magnétiques. Les travaux menés se font toujours avec un souci de rationalisation, la détermination des paramètres physiques et chimiques qui régissent un phénomène étant, par nature, un prérequis à l’optimisation des propriétés d’un matériau.

Nos travaux s’effectuent dans un cadre fondamental ou dans le cadre de partenariats industriels, et se déclinent ci-dessous selon trois axes qui sont "Oxydes pour l’optoélectronique et le magnétisme", "Chalcogénures : cristallochimie et photovoltaïque", et "Matériaux hybrides photoactifs". Les applications potentielles sont variées, nos centres d'intérêts se portant sur tout matériau à propriétés optiques (pigments, absorbeurs UV, matériaux transparents conducteurs, réflecteurs IR, matériaux X-chromes (X= température, pression, solvant, gaz) matériaux luminescents, …) avec une sensibilité accrue pour les matériaux photoluminescents et photochromes, la conversion photochimique, la conversion photovoltaïque, et l'optique passive au service de la détection ("smart-pigments" par exemple).

Nos domaines de compétences sont :

•    la synthèse de nouveaux matériaux inorganiques et hybrides organique-inorganique (voie céramique ou chimie douce) (e.g. oxydes, aluminosilicates, chalcogénures, hybrides à base de polyoxometallates, polymères de coordinations et POMS, pérovskites hybrides, matériaux moléculaires, nano-hétérostructures)

•    la caractérisation structurale de matériaux cristallisés et de vitrocéramiques (détermination structurale sur poudres ou monocristaux par diffraction des rayons X, non harmonicité, diffusion résonante, analyses PDF, quantification d'amorphe, diffraction électronique (PEDT))

•    la détermination des propriétés optiques de matériaux synthétiques et de matériaux gemmes (absorption optique, luminescence, photoluminescence résolue en temps, Raman)

•    la caractérisation des propriétés magnétiques de solides et l'identification de la topologie des interactions

•    l'étude de la liaison chimique via le calcul de structures électroniques, la modélisation ab initio des propriétés optiques (indice de réfraction complexe, spectres d’absorption et d’émission), la détermination de l'impact de défauts ponctuels sur les propriétés opto-électroniques

•    la conception et la fabrication de dispositifs photovoltaïques à base de couches minces de chalcogénures et d’oxydes, leurs caractérisations structurales et optoélectroniques. Les techniques mises en œuvre dans pour la croissance des couches minces sont la (co)évaporation, la pulvérisation cathodique et les dépôts en solutions aqueuses.

Pigments et absorbeurs UV

Stéphane Jobic (DR), Martine Bujoli-Doeuff (MC), Mayte Caldes (CR), Philippe Deniard (DR), Camille Latouche (MCF).

Un pigment absorbe la lumière dans le domaine du visible (400 nm < λ < 800 nm), un absorbeur UV au-delà (λ < 400 nm). Tous deux sont le siège de transitions électroniques qui en fonction de leur positionnement en énergie et de leur intensité (e.g. transitions directe ou indirecte) donneront lieu à des matériaux colorés à plus ou moins fort pouvoir colorant, leurs caractéristiques colorimétriques pouvant évidement fortement être impactés par leur granulométrie, leur morphologie et le milieu environnant. Le rendu de couleur du matériau préparé dépendra quoi qu’il en soit de son indice de réfraction complexe, N(l) = n(l) + ik(l), n(l) et k(l) dictant respectivement l’intensité des phénomènes de diffusion et d’absorption.

Thermochromes et Tribochromes

Stéphane Jobic (DR), Hélène Serier-Brault (MC), Philippe Deniard (DR), Emmanuel Fritsch (Pr), Martine Bujoli-Doeuff (MC), Laurence Ourry (Postdoc).

Un matériau X-chrome est un matériau qui change de couleur sous l'effet d'un stimulus extérieur tel que la température, la pression ou une excitation lumineuse. Thermochomisme et tribochromisme (ou piézochromisme) vont souvent de pair puisqu'un matériau se dilate si la température s'élève et se contracte sous l'effet d'une pression. Dans les deux cas, les deux stimuli vont modifier les distances interatomiques et donc induire une redistribution du nuage électronique au sein du matériau d'où son changement de coloration continu eu égard à une modification du positionnement en énergie des transitions optiques mises en jeu. Notons que température et pression peuvent également conduire à des transitions dites du 1er ordre avec apparition d'un nouveau type structural pour un stimulus d'intensité précise. Le changement de coloration peut alors être brutal.

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