locked59 Intranet

 

 

ST2E||Stockage et Transformation Electrochimiques de l’Energie

PEPR CELCER-EHT

PEPR CELCER-EHT : Cellules Céramiques EHT durables, performantes et bas coût
(ICMCB UMR / CNRS / Université de Bordeaux)Celcer

Août 2021 - Juillet 2027

Partenaire IMN du projet : Olivier JOUBERT   (équipe ST2E)

Coordinateur :
CEA-Liten
Partenaires :
CIRIMAT UMR 5085 / CNRS / Université de Toulouse 3
FEMTO-ST UMR 6174 / CNRS / Université Bourgogne Franche Comté

GREMI UMR 7344 / CNRS / Université d’Orléans
ICMCB UMR / CNRS / Université de Bordeaux
ICPEES UMR 7515 / CNRS / Université de Strasbourg
IRCER UMR 7315 / CNRS / Université de Limoges
IRCP UMR 8247 / CNRS / ENSCP Chimie Paristech
LEPMI UMR 5279 / CNRS / Université Grenoble Alpes / Grenoble-INP
LGF UMR 5307 / CNRS / ENS Mines de Saint Etienne
UCCS UMR 8181 / CNRS / Université de Lilles / ENS Centrale Lille


Le projet CELCER-EHT vise le développement de cellules d’Electrolyse de la vapeur d’eau à Haute Température (EHT) offrant des niveaux de performance et durabilité au-delà de l’état de l’art actuel : 

  •          En 2024, grâce à une amélioration aigue des matériaux de cellule actuels, un niveau de dégradation de 1%/1000h lors d’un fonctionnement à 0.85 A/cm² et 1.3V par cellule, ainsi qu’une robustesse de l’électrode à hydrogène autorisant un temps de démarrage à froid de 8h et de démarrage à chaud de 300s. 
  •         A l’horizon 2026, grâce à la mise en oeuvre de nouveaux matériaux considérés aujourd’hui comme très prometteurs, un niveau de dégradation de 0,7%/1000h lors d’un fonctionnement à 1 A/cm² et 1.3V par cellule.

Ces cibles, incluses dans les feuilles de route française et européenne, conditionnent la commercialisation de l’EHT et positionne le projet CELCER-EHT en réponse directe de la priorité n°1 du plan national Hydrogène : « décarboner l’industrie en faisant émerger une filière française de l’électrolyse ».

La stratégie de recherche pour atteindre ces objectifs ambitieux est centrée sur le développement de matériaux et de procédés et se décline en deux temps. A court terme, le projet vise à tirer le meilleur parti des matériaux de cellule aujourd’hui les plus prometteurs (cermet Ni-YSZ, zircone dopée et oxydes de type perovskite) en optimisant leurs compositions, leurs microstructures et leurs interfaces. A plus long terme, la recherche porte sur le développement de nouveaux matériaux de cellule (e.g. cérine dopée, nickelates et produits de décomposition), de nouvelles microstructures (e.g. poudres coeur-coquilles, interfaces fonctionnalisées, texturation) et sur leur mise en oeuvre dans une cellule totalement en rupture.

Les développements matériaux et procédés intègrent le cahier des charges spécifique et extrêmement sévère de l’EHT et sont organisés suivant une démarche exhaustive depuis l’accroissement des propriétés intrinsèques des matériaux jusqu’à la définition de microstructures spécifiques de l’électrolyse intégrées et optimisées en cellule. Cette démarche s’appuie d’une part sur des caractérisations avancées de plusieurs natures (chimique, électrochimique, mécanique et microstructurale), à différentes échelles (matériau, cellules symétriques, cellules complètes) et dans les conditions opératoires et d’autre part sur les résultats de modélisation et de simulation multi physique et multi échelle constituant des jumeaux numériques.

Les partenaires du projet sont tous des scientifiques reconnus dans le domaine des cellules céramique pour l’EHT. Ils rassemblent le socle d’expertises nécessaire à l’atteinte des objectifs ambitieux du projet : en chimie du solide sur différentes familles de céramiques ou de vitrocéramiques (CIRIMAT, IMN, ICMCB et UCCS), en catalyse (ICPEES), en dépôt et caractérisation de couches minces céramiques avec différentes techniques de dépôt (FEMTO, IRCP, GREMI et LEPMI), en mise en oeuvre des céramiques (CEA-LR, CEA Liten et IRCER), en électrochimie (CEA-Liten, ICMCB, IMN, IRCP et LEPMI), ainsi qu’en caractérisation microstructurale avancée et modélisation multi-physique et multi-échelle (CEA-Liten, ICPEES et LGF). Tel que constitué, le consortium a la capacité d’accélérer le développement de céramiques complètement nouvelles et de les mettre en oeuvre dans des cellules au-delà de l’état de l’art dans un délai réduit. 

Au sein du PEPR H2, Le projet CELCER-EHT (PC1) se positionne en complémentarité des projets PROTEC (PC2) et FLEXISOC (PC5). Ces trois projets seront conduits en étroite synergie car bien qu’ils concernent des cahiers des charges, des matériaux et des tests différents, ils font appel aux mêmes domaines d’expertise. 

OPINCHARGE - HORIZON

OPINCHARGE - HORIZON-CL5-2022-D2-01
(Projet OPINCHARGE)
Opincharge

Juin 2023 - Mai 2026

Partenaire IMN du projet : Philippe MOREAU (équipe ST2E)

Coordinateur :
Luxembourg Institute of Science and Technology

Partenaires :
CIC energiGUNE : Centro de Investigacion Cooperativa de Energias
Deutsches Zentrum fur Luft - und Raumfahrt EV
Deutsches Forschungszentrum fur Kunstliche INT
FEI Electron Optics BV
Fundacion Cidetec
Universitaet Paderborn
Pedal Consulting SRO
Paul Scherrer Institut


Battery innovation has played a major role in the development of new energy production & transport technologies, becoming true enablers of a clean, affordable and secure energy economy. However, innovation is currently being hindered by the lack of understanding of the processes happening at atomic levels in the batteries' interfaces and interphases. Thus, the OPINCHARGE consortium aims to develop a set of effective operando nanoanalytical techniques and methodologies to understand the interfacial processes in batteries in unprecedented level of detail.

For this, 10 organizations from 7 different countries will work together, combining their expertise and infrastructure, to find new ways of addressing this challenge. This will be fostered through 3 main pillars of technique innovation: chemical-based, isotope-based, and physics-based. Consequently, main techniques to be addressed operando will be: X-ray scattering, enhanced Raman, STEM-EELS & EDX, FIB-SIMS, Neutron imaging, OEMS and NMR.

Parallelly, the consortium will integrate AI/Machine Learning support, in order to improve data acquisition and analysis, making the data crunching processes more efficient and meaningful. Likewise, data treatment and sharing are cornerstones of the project, as Open Science practices and scientific collaboration with the community are recognized by the consortium as key aspects of the BIGMAP objectives of the Batteries partnership and 2030+ programmes.

With a 36 month duration, the project is divided in 7 work packages distributed among the partners according to their expertise, with LIST as leader of the consortium. Dissemination, exploitation and communication activities will allow to maximize the impact of the results and the outreach of these, by actively promoting the diffusion of the information derived from the activities of the project.

MUSIC

MUSIC    (Materials for Sustainable Sodium Ion Capacitors)

Janvier 2023 - Décembre 2026

 

Partenaire IMN du projet : Thierry BROUSSE (équipe ST2E)

Personnels IMN impliqués :

 Camille DOUARD, Jean-Yves MEVELLEC, Olivier COSNIER, Laurence ATHOUEL, Jean LE BIDEAU, Bernard HUMBERT, Philippe POZOT, Steven RENAULT

Coordinateur : CIC energiGUNE

 

Partenaires :

BATTERYCARE (ES)

BEYONDER (NO)

EURIDA RM (AT)

CICENERGIGUNE (ES)

IRT JULES VERNE (FR)

E-LYTE INNOVATION (DE)

IPT (ES)

KIT (DE)

Patentes Talgo (ES)

UFS JENA (DE)

UNANTES (FR)

UPST III (FR)

UP CATALYST (EST)


RESUME

Le projet MUSIC vise à développer une nouvelle technologie de supercondensateurs sodium-ions atteignant une densité énergétique comparable à celle des batteries de puissance.

Ceux-ci se rechargeraient en quelques secondes, offrant ainsi une longue durée de vie et une perte d'efficacité minimale au fils du temps pour une application dans les énergies renouvelables comme les éoliennes, l’industrie et les transports. De cette façon, le projet MUSIC s’inscrit dans une politique forte de durabilité et de respect de l’environnement.

Avec le projet MUSIC, la technologie des Sodium-Ion Capacitors (SIC) se veut « éco-conçue » autrement dit développée de manière durable dès la conception, principalement en évitant l’utilisation de matériaux de fabrication dits « critiques » (critical raw materials) tel que le lithium.

 

IMPACTS TECHNIQUES ET ECONOMIQUES

La haute densité énergétique et de puissance des condensateurs sodium-ion durables de MUSIC avec leur longue cyclabilité, contribueront à transformer l'électromobilité des passagers (bus électriques, tramways), la mobilité hydrogène (véhicules lourds, trains, camions, aviation) et permettront de renforcer les énergies renouvelables (récolte, électronique de puissance).

 

LIENS

Site internet :          https://musicproject.eu/en

Linkedin : The MUSIC Project        https://www.linkedin.com/company/the-music-project-eu/

 

PEPR Batteries - SONIC (4)

Batterie organique anionique tout solide

01 Octobre 2023 - 30 Septembre 2028

Coordinateur du projet : Philippe POIZOT    (équipe ST2E)

Partenaires :

Laboratoire de Réactivité et Chimie des Solides, UMR 7314 (LRCS)

Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (CEA Liten)

Laboratoire de Systèmes Moléculaires et nanoMatériaux pour l'Énergie et la Santé (SyMMES, UMR 5819 CEA-CNRS-UGA)

IFP Energies Nouvelles (IFPEN)

Personnels IMN impliqués :

P. Poizot, S. Renault, B. Lestriez, P. Moreau, J. Gaubicher, P. Soudan, E. Gautron

 

Le projet a pour objectif de développer des batteries moléculaires tout solide de type anion-ion dépourvues de métaux et compatibles avec des électrolytes polymères à conduction anionique.

 

 


 

Les batteries vertes du futur : l’IMN aux manettes du projet SONIC !

Le projet SONIC (Solid-state Organic anioNIC battery), porté par l’IMN, est l’un des 7 projets lauréats de l’appel à projet du PEPR (Programme et Equipements Prioritaires de Recherche) « Batteries », un PEPR copiloté par le CEA et le CNRS ayant pour objectif de soutenir l’offre et la demande des batteries afin notamment d’accélérer la transition énergétique dans le domaine des transports. Doté de 1,5 M€ dont 512 k€ pour l’IMN, SONIC rassemble 4 laboratoires ou Centres de Recherche de renommée internationale (IMN, LRCS, CEA, IFPEN) travaillant sur la construction d’une solution pour réduire l’empreinte environnementale globale des batteries. SONIC ambitionne en 5 ans de fournir des matériaux d’électrodes organiques de « type p » innovants, durables et compatibles avec des électrolytes polymères à conduction anionique.SONIC


Concrètement, les batteries organiques sont dépourvues de métaux ou de matières premières critiques (ex : cobalt) et, composées uniquement d’éléments chimiques naturellement abondants sur la planète (ex : carbone, oxygène, azote), elles sont idéalement recyclables.

Dans un contexte d’épuisement des ressources minérales combiné à des exigences techniques et économiques toujours croissantes, elles offrent ainsi une alternative prometteuse aux batteries conventionnelles pour répondre, en tant qu’alternative chimique durable, au déploiement massif du stockage électrochimique de l’énergie. De plus, la grande diversité des composés organiques, combinée à la versatilité des techniques de synthèse, permet d’envisager un nombre quasi infini de structures dont les propriétés physicochimiques et électrochimiques peuvent être adaptées aux cahiers des charges des applications visées…
 
SONIC qui est coordonné par le Professeur Philippe POIZOT, membre de l’équipe ST2E (Stockage et Transformation Electrochimiques de l’Energie) et enseignant à Nantes Université, va conduire au recrutement de cinq doctorants dont deux seront affectés à l’IMN et d’un post-doctorant, également affecté à l’IMN. Il permettra aussi à l’IMN d’acquérir, pour un montant de 100 k€, un porte échantillon unique en France et spécifique pour le microscope électronique Nant'Themis : étanche à l’air, double tilt et capable de fonctionner en mode cryogénique.

La réunion officielle de lancement a eu lieu le Mardi 30 janvier à l’IMN en présence des représentants de l’ANR et de la direction du PEPR.

ANR ZORG

Compréhension unifiée de la (électro)chimie aqueuse du zinc par Charactérisations Operando Multi-échelles
(Projet-ANR-21-CE50-0005)Zorg

Octobre 2022 - Septembre 2026

Coordinateur du projet : Joël GAUBICHER    (équipe ST2E)

Partenaires :
Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA-LITEN Grenoble)
CIC Energigune Álava, Espagne
Chimie Et Interdisciplinarité, Synthèse, Analyse, Modélisation » (CEISAM Nantes)

Personnels IMN impliqués :
Stéphane CUENOT (MC UNIV), Bernard HUMBERT (PR UNIV), Ivan LUCAS (MC UNIV),
Philippe POIZOT (PR UNIV), Patrick SOUDAN (IE CNRS)


Les progrès récents dans le domaine de l’électrodéposition du zinc dans les électrolytes aqueux ont permis d’atténuer de manière significative ses deux principaux problèmes que sont, la croissance dendritique du zinc et la formation d’hydrogène, ce qui a fortement stimulé le développement des batteries aqueuses au zinc (ZnB). Toutefois, d’un point de vue fondamental, la compréhension des mécanismes sous-jacents à ces problèmes n’a pas seulement été récemment complètement remise en cause mais est également probablement incomplète principalement parce que la chimie interfaciale mise en jeu à la surface du zinc lors des électrodépositions répétées n’est pas comprise. Par conséquent, sur la base de collaborations synergiques, le principal objectif du consortium ZORG consiste à parvenir à une compréhension unifiée de la chimie dynamique du zinc et de son évolution morphologique à différentes échelles lors d’électrodépositions répétées en utilisant un ensemble innovant de techniques operandi mutli-échelles. ZORG a également comme objectifs de valider et d’élargir les connaissances attendues en évaluant l’impact du matériau électroactif de l’autre électrode faisant face à celle du zinc, ainsi que de concevoir de nouveaux sels électrolytiques et de nouveaux additifs.

ANR HOMERE

Engineering Multifunctional Hybrid Organic Materials for Electrochemical Energy Storage
(Projet-ANR-22-CE05-0011)Homere

Octobre 2022 - Septembre 2026

Partenaire IMN du projet : Olivier CROSNIER  (équipe ST2E)

Coordinateur :
MOLTECH-Anjou Angers
Partenaires :
Institut des Sciences Chimiques (ISCR Rennes)
Centre Interuniversitaire de Recherche et d'Ingénierie des Matériaux (CIRIMAT)

Personnels IMN impliqués :
Thierry BROUSSE (PR UNIV), Camille DOUARD (IE CNRS)


Le projet HOMERE vise à développer de nouveaux matériaux électroactifs de type polymères/carbones pour améliorer les performances des supercondensateurs hybrides en associant l’énergie des molécules et la puissance du carbone. Le projet cible la préparation de matériaux innovants pour des dispositifs de stockages propres, sûrs et compétitifs, à la frontière des condensateurs et des batteries, avec une stabilité et une vitesse de cyclage améliorées. Les verrous scientifiques et techniques du projet sont l’obstruction d’une fraction importante de la microporosité du carbone par les molécules et la stabilité médiocre de ces matériaux composites. A cette fin, le projet HOMERE combinera deux stratégies complémentaires visant à améliorer l’intégration des molécules dans ces dispositifs par le greffage covalent d’une monocouche à la surface du carbone et l’utilisation de liants copolymères multifonctionnels bio-inspirés à architecture contrôlée.

 

ANR RROC

Robust Monolithic Reversible Solid Oxide Cell
(Projet-ANR-22-CE05-0030)Rroc

Octobre 2022 - Septembre 2026

Partenaire IMN du projet : Clément NICOLLET  (équipe ST2E)

Coordinateur :
SRT Microcéramique Vendôme
Partenaires :
Laboratoire de Mécanique Gabriel Lamé (Lamé Orléans)
Institut de Chimie de la Matière Condensée (ICMCB Bordeaux)
Institut de Recherche sur les Céramiques (IRCER Limoges)
ENGIE

Personnels IMN impliqués :
Annie LE GAL LA SALLE (CR CNRS)


L’électrolyse haute température (SOEC) se présente comme une technologie à fort potentiel pouvant se positionner comme une solution pertinente pour plusieurs marchés à moyen/long terme (2025 – 2030), principalement : (i) la production d'H2 à grande échelle grâce à son rendement énergétique élevé lorsque la chaleur externe est disponible, (ii) le « Power-to-X » en couplant la SOEC avec des réacteurs chimiques pour produire plusieurs combustibles/liquides tels que l'ammoniac, le méthanol et l'acide formique, (iii) le « Power-to-Power » grâce à sa capacité à opérer de manière réversible entre les modes SOEC (électrolyse) et SOFC (pile à combustible).

D'un point de vue industriel, les principaux aspects à prendre en compte sont les performances, la durabilité, la capacité de mise à l'échelle/de fabrication et la flexibilité opérationnelle (température, composition du gaz d'alimentation, gaz produit, etc.). En particulier, la durabilité est un aspect critique pour la plupart des applications SOEC qui doit être considéré avec une grande attention car il a un impact direct sur la viabilité économique d’une majeure partie des solutions commerciales émergeantes incorporant la technologie SOEC. Pour répondre à ces aspects, ce projet nommé RROC vise à développer et à optimiser une technologie SOEC de rupture basée sur une cellule à échelle industrielle qui intégrera des architectures innovantes ainsi que des matériaux SOEC alternatifs via des processus évolutifs et compétitifs. Ces architectures innovantes visent également une production industrielle standardisée basée sur l'expertise des partenaires du projet RROC, tout en atteignant des niveaux de performance et de durabilité proches de l'état de l'art actuel et compatibles avec une commercialisation pour les trois principaux marchés d’intérêt cités auparavant.

Cette architecture innovante de SOFC/SOEC repose ici sur trois grandes approches originales :

- Optimisation de la conception des cellules et sélection des matériaux à partir de la modélisation thermomécanique des systèmes dans les conditions opératoires,
permettant une amélioration de la durabilité
- Conception monolithique correspondant à des propriétés thermochimiques plus élevées, obtenue par le processus de co-coulage de bandes,
permettant une amélioration de la durabilité et une réduction des coûts
- Procédé de mise en forme simple (co-coulage ou sur-coulage de bandes) des cellules afin de limiter le nombre d'étape de production et le coût de production,
permettant une production à faible coût

ANR SIMPA

Catalytic Sorbent bed for IMproved Production of methAnol
(Projet-ANR-22-CE50-0019)Simpa

Octobre 2022 - Avril 2026

Partenaire IMN du projet : Thomas DEVIC  (équipe ST2E)

Coordinateur :
Institut de chimie et procédés pour l’énergie, l’environnement et la santé (ICPEES Schiltigheim)
Partenaires :
Catalyse, Polymérisation, Procédés et Matériaux (CP2M Lyon)
Institut Charles Gerhardt Montpellier (ICGM Montpellier)

Personnels IMN impliqués :
Stéphane GROLLEAU (AI UNIV), Michaël PARIS (IR CNRS), Dorian REY (CDD)


Le projet SIMPA s'inscrit dans la thématique des procédés Power-To-Fuels. Il vise à déplacer la limitation thermodynamique de la production de méthanol à partir de CO2 et d'H2 renouvelable en combinant au sein d'un même lit une fonction de sorption d'eau et une fonction catalytique. Il s'attachera à développer des lits de sorbants catalytiques de technicité croissante. Des sorbants/catalyseurs conventionnels seront étudiés dans un premier temps afin de mettre en œuvre les différentes techniques visant à caractériser l'adsorption d'eau (capacité de sorption, sélectivité par rapport au méthanol et à CO2, désorption) dans les conditions visées (typiquement 20 bar, 230 °C) et à évaluer les performances catalytiques en présence de sorbant. Des matériaux de sorption de type MOF seront ensuite étudiés et caractérisés dans des conditions hydrothermales. Des catalyseurs de synthèse de méthanol à partir de CO2 seront développés, pour être actifs à basse température et plus sélectifs en méthanol. Les géométries de lits sorbant/catalyseurs seront étudiées pour optimiser le rendement en méthanol. La réaction sera mise en œuvre en mode séquencé sortion-réaction/désorption dans deux réacteurs parallèles. Enfin, des sorbants catalytiques tout-en-un seront développés. Enfin, au-delà de la preuve expérimentale en mode séquentiel, une modélisation multi-échelle (sorption, diffusion, cinétique chimique, réacteur, procédé en mode séquentiel) permettra en fin de projet de proposer des conditions opératoires et une stratégie de cyclage optimales pour la réaction de synthèse de méthanol assistée par la sorption d'eau.

PEPR HYDROGENE - PROTEC

PEPR Hydrogène décarboné PROTEC : Développement de cellules d'électrolyse à base de céramiques à conduction protonique
(Projet PEPR PROTEC)PROTEC2

Avril 2022 - Mars 2027

Partenaire IMN du projet : Eric QUAREZ   (équipe ST2E)

Coordinateur :
Institut de chimie moléculaire et des matériaux (ICGM Montpellier)
Partenaires :
FEMTO-ST Institut Franche-Comté Electronique Mécanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies
Structures, Propriétés et Modélisation des Solides (SPMS Gif-sur-Yvette)
Unite de Catalyse et Chimie du Solide (UCCS Lille)
Institut de Chimie de la Matière Condensée (ICMCB Bordeaux)
MINES ParisTech / Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris / Paris Sciences et Lettres
Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB Dijon)


Dans un futur proche, la production d’hydrogène vert par électrolyse jouera un rôle majeur dans la décarbonations des procédés industriels, la stabilité des réseaux électriques et le développement de la mobilité hydrogène, sous réserve que cette technologie soit compétitive (faibles coûts) et efficace. En effet, dans la mesure où l’hydrogène est produit avec des rendements élevés, des coûts d’investissement et d’opération réduits et une empreinte carbone maîtrisée, il jouera un rôle majeur dans le cadre de la transition écologique. 

Opérant dans la gamme de température 400-600°C, les dispositifs intégrant des céramiques à conduction protonique (PCEC : Proton Ceramic Electrolysis Cells) sont particulièrement prometteurs pour plusieurs raisons : ils produisent un hydrogène sec, sont supposés être plus durables que leurs analogues opérant à hautes températures et présentent une réversibilité et une flexibilité facilitées par leur principe de fonctionnement. Malgré ce fort potentiel, le développement des PCEC demeure limité comparé à celui des dispositifs haute température basés sur la conduction anionique.  Le projet PROTEC a pour objectif de développer des cellules PCEC performantes (0,8 A/cm2 à 1,3 V à 600°C, durables (taux de dégradation < 2% / 1000h), et de taille significative (F = 25 mm puis 50 mm). Pour atteindre cet objectif, une séquence de procédés sera mise au point pour la fabrication de cellules de génération 1, constituées des matériaux de référence (Ni-BCZY, BCZY, BSCF) ; une mise à l’échelle progressive, intégrant des composants et interfaces plus fonctionnels, sera ensuite effectuée. Ainsi, l’optimisation des matériaux et des assemblages conduira aux cellules de génération 2, à performances et durabilité accrues. Une attention particulière sera portée au développement expérimental, à la normalisation des protocoles de fabrication et de test, au développement d’outils et de méthodologies de recherche dédiés et partagés. Les livrables finaux du projet PROTEC seront une séquence de procédés de fabrication qualifiée et des cellules de taille semi industrielle performantes et durables. La réalisation d’un short stack (3 cellules), de tests de réversibilité et de longues durées, sera programmée sur les cellules de génération 2. Ce projet a pour ambition de conforter la position de 8 laboratoires associés au CNRS, reconnus internationalement pour leur expertise dans le domaine des céramiques à conduction protonique, et de contribuer à l’émergence d’une filière hydrogène française.

PEPR Hydrogène - FLEXISOC

PEPR FLEXISOC

PEPR Hydrogène décarboné FLEXISOC : FLEXIbilité des cellules SOC vis-à-vis du combustibleFLEXISOC
(Projet PEPR PROTEC)

Juin 2022 - Mai 2027

Coordinateur du projet : Annie LE GAL LA SALLE   (équipe ST2E)

Partenaires :
FEMTO-ST Institut Franche-Comté Electronique Mécanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies
Institut de Chimie de la Matière Condensée (ICMCB Bordeaux)
Institut de chimie et procédés pour l’énergie, l’environnement et la santé (ICPEES Schiltigheim)
Institut de Recherche sur les Céramiques (IRCER Limoges)
Institut de Recherche de Chimie (IRCP Paris)
Institut des Sciences Chimiques (ISCR Rennes)
Laboratoire Plasma et Conversion d'Energie (LAPLACE Toulouse)
Laboratoire Georges Friedel (LGF Saint-Étienne)
Unite de Catalyse et Chimie du Solide (UCCS Lille)
Structures, Propriétés et Modélisation des Solides (SPMS Gif-sur-Yvette)

Personnels IMN impliqués :
Olivier JOUBERT (PR UNIV), Clément NICOLLET (CR CNRS), Eric QUAREZ (CR CNRS)


Actuellement, la conversion de l’hydrogène en électricité dans des systèmes piles à combustible à membrane polymère se positionne à un haut niveau de maturité technologique, mais nécessite de l’hydrogène de très haute pureté. Les piles à combustible haute température à membrane céramique (SOC : Solid Oxide Cell) à conduction anionique ou protonique, bien que moins matures, permettent l’utilisation de combustibles variés, et peuvent fonctionner en mode réversible alternant les fonctions d’électrolyseur et de générateur. L’objectif du projet est donc de mettre au point une cellule complète à la fois robuste et flexible vis-à-vis du combustible, et fonctionnant à relativement basse température (600°C). Ce projet s’articule autour de plusieurs axes, à savoir l’identification de nouveaux matériaux capables d’activer les réactions de reformage interne tout en présentant une bonne tolérance aux poisons de catalyseur généralement rencontrés dans ces systèmes (CO, suies, H2S), l’architecturation des électrodes pour mettre en œuvre les matériaux sélectionnés, la mise en forme des matériaux d’électrolyte et l’assemblage des cellules avec la mise en œuvre d’interfaces, ainsi qu’une approche par modélisation afin d’optimiser les conditions de fonctionnement des dispositifs et limiter ainsi l’encrassement.

En pratique, la mise au point de catalyseurs actifs et stables à plus basse températures que ceux existant actuellement, avec une cible de vitesse de formation de carbone autour de 0,5 mgcarbon gcat-1 h-1 à 600°C, constituera la première brique du projet. Simultanément, les matériaux d’électrodes à combustible seront adaptés afin de les rendre tolérants à plusieurs polluants, et notamment le sulfure d’hydrogène, en visant des valeurs tolérables minimum en fin de projet de 3 à 5 ppm. De même, la partie électrolyte sera optimisée, notamment en termes de composition et d’épaisseur, avec comme objectif une épaisseur maximale de 10-20 microns.  L’accroissement de la durée de vie des systèmes grâce au contrôle complet du système sous atmosphères diverses et de façon automatisée, ainsi que la mise au point de stratégies efficaces de nettoyage compléteront le projet. Pour la co-génération et mobilité lourde, avec reformage et désulfuration, la durée de vie visée en 2024 est de 60 000h, avec des rendements de Rdtel > 45% PCI et Rdtth > 25% PCI. Dans le cas du projet FLEXISOC, avec une cellule permettant de s’affranchir de ces étapes amont, une durée de vie de 30 000 h est visée. Finalement, l’objectif de densité de puissance de la cellule complète, qui permettrait à la fois de faire du reformage interne, de résister à une teneur de 5 ppm de H2S, et de présenter une durée de vie satisfaisante pourrait être de 1 W cm-2 en 2027.

 

ANR COMPAGNON

Composite piézo-magnétique par frittage sous champ
(Projet-ANR-22-CE09-0023)Compagnon

Octobre 2022 - Septembre 2026

Partenaire IMN du projet : Philippe MOREAU  (équipe ST2E)

Coordinateur :
Laboratoire des Sciences des Procédés et des Matériaux (LSPM Villetaneuse)
Partenaires :
GREMAN Université de Tours
Institut des Sciences Analytiques et de Physico-Chimie pour l'Environnement et les Matériaux (IPREM Pau)

Personnels IMN impliqués :
Nicolas GAUTIER (IE CNRS), Eric GAUTRON (IE CNRS), Amina MERABET (CDD IE CNRS)


Notre projet porte sur l’élaboration d’un matériau composite qui, de par sa composition chimique et sa structuration innovantes, présentera de nouvelles fonctions permettant de moduler ces caractéristiques magnétiques par un champ électrique. Il s’agira de mettre en forme des composites dont la matrice sera constituée d’une phase piézoélectrique inorganique et les inclusions seront à base de nano-objets ferromagnétiques aciculaires. L’utilisation de composés piézoélectriques sans plomb et d’aimants sans terres rares sera proactive par rapport à la réglementation en vigueur. Un procédé d’élaboration nouveau, économe et respectueux de l’environnement sera mis en place. Une originalité du projet consistera en particulier à combiner le Spark Plasma Sintering à la présence d’un champ magnétique pour la mise en forme des composites. Ce procédé de frittage permettra d’organiser la phase magnétique au sein de la phase piézoélectrique afin d'en optimiser les propriétés de couplage Magnéto-électrique. Ces propriétés seront étudiées en lien avec la micro et nanostructure d'interface.

Les principaux objectifs innovants du projet COMPAGNON sont :

• L’élaboration d’un composite innovant, présentant des fonctions couplées permettant de moduler les caractéristiques de l’aimant permanent (Mr, Ms, Hc et Ka) par un champ électrique et présentant des coefficients de couplage de l’ordre des centaines de mV.cm-1.Oe-1.
• La caractérisation des interfaces dans le composite par la mise en œuvre de techniques avancées multi-échelles : échelles atomique (MET haute résolution, EELS …) , nanostructurale (FIB-3D) et du composite (XPS, PDF, …).
• Contribuer à la compréhension du lien entre structure-composition-interface au sein du nanocomposites (nanofils-matrice) et les propriétés ME obtenues.
• Lever des verrous, que ce soit au niveau fondamental (nucléation et croissance de nanofils, élaboration des systèmes coeur@coquilles, couplage magnéto-électrique, maîtrise de la taille de grains, des interfaces et de la densification/structuration des composites…...) mais aussi au niveau technologique (nanostructuration sous champ) dans le domaine des matériaux multifonctionnels.
• Disposer d’aimants permanents avec un champ magnétique de l’ordre de 1 T, sans terres rares dont l’intensité pourrait être contrôlée par un champ électrique.

ANR MEMPACAP

Micro-condEnsensateur 3D hybride, coMpact et tout solide Pour l’électronique hAute tension à Charge rAPide
(Projet-ANR-22-CE24-0007)Mempacap

Octobre 2022 - Novembre 2026

Partenaire IMN du projet : Thierry BROUSSE  (équipe ST2E)

Coordinateur :
Institut d'Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN Villeneuve-d'Ascq)
Partenaires :
Unité de Catalyse et Chimie du Solide (UCCS Villeneuve-d'Ascq)
Centre Interuniversitaire de Recherche et d'Ingénierie des Matériaux (CIRIMAT Toulouse)CIRIMAT Toulouse)

Personnels IMN impliqués :
Laurence ATHOUEL (MC UNIV), Olivier CROSNIER (MC UNIV), Camille DOUARD (IE CNRS)
Bernard HUMBERT (PR UNIV), Jean LE BIDEAU (PR UNIV), Jean-Yves MEVELLEC (IR CNRS)


Le projet MEMPACAP (48 mois) se propose de fabriquer des micro-sources de stockage à charge rapide, compactes et encapsulées, de haute capacité de stockage, fonctionnant dans une large gamme de température (-50 à 150 °C) et délivrant une tension de cellule modulable de 10 à 50 volts. Pour ce faire, cette micro-source associera une électrode de type métallique de grande surface développée, recouverte d’un film diélectrique avec une électrode (pseudo)capacitive pour former un micro-condensateur hybride. La conduction ionique sera assurée par un électrolyte solide de type ionogel dans sa version la plus aboutie. La capacité d’une électrode plane métal / diélectrique étant faible, elle sera exacerbée par l’utilisation d’un squelette hiérarchique 3D de haute surface spécifique sur lequel les matériaux d’électrodes (métal et isolant) seront déposés. La seconde électrode (pseudo)capacitive sera déposée sur la face arrière d’un capot hermétique. Les besoins applicatifs sont nombreux : alimentation de capteurs dans l’automobile, défibrillateur implanté pour le médical, source d’énergie pour les radars et les lasers de puissance, pour des applications aérospatiales et militaires. Ce projet collaboratif rassemble 4 laboratoires (IEMN, UCCS, IMN, CIRIMAT) aux expertises complémentaires.

PEPR Batteries-PC2 - HiPOHYBAT

Batteries hybrides et de forte puissance

Janvier 2023 - Janvier 2029

Coordinateur du projet : Thierry BROUSSE    (équipe ST2E)

Partenaires :
'Institut de Chimie de la Matière Condensée (ICMCB Bordeaux)

Personnels IMN impliqués :
Laurence ATHOUEL (MC UNIV), Olivier CROSNIER (MC UNIV), Camille DOUARD (IE CNRS), Jean LE BIDEAU (PR UNIV - équipe PMN)

 

HIPOHYBAT, projet majeur pour faire émerger de nouvelles batteries de hautes puissances ambitionne de développer des technologies de rupture.

Le projet est dédié à l’émergence de deux technologies de batteries de hautes puissances, la première étant basée sur la technologie sodium-ion, la seconde sur les systèmes hybrides, couplant les chimies des batteries et des supercondensateurs.


 

ANR MXENE-CAT

Synthèse et fonctionnalisation de nouveaux carbures de métaux de transition 2D (MXENE) : application pour l’électroCATalyse de l’oxygène
(Projet-ANR-18-CE08-0014)

Octobre 2018 - Décembre 2023

Partenaire IMN du projet : Florent BOUCHER  (équipe ST2E)

Coordinateur :
Institut de Chimie des Milieux et des Matériaux de Poitiers (IC2MP Poitiers)
Partenaires :
Institut Pprime (P' Chasseneuil-du-Poitou)
Conditions Extrêmes et Matériaux : Haute température et Irradiation (CEMHTI Orléans)

Personnels IMN impliqués :
Eric GAUTRON (IE CNRS)
Florian BRETTE (Doctorant)


Le projet a pour objectifs principaux de (i) synthétiser, fonctionnaliser et caractériser finement de nouveaux carbures de métaux de transition 2D, appelés MXènes, et (ii) les optimiser pour être utilisés en tant que supports actifs d’électrocatalyseurs non nobles pour les réactions clés d’évolution et de réduction de l’oxygène (OER, ORR) utilisées dans des applications impliquées dans la transition énergétique (PAC, électrolyseur,…).

Les MXènes forment une nouvelle famille de matériaux 2D avec des propriétés exceptionnelles déjà reconnues dans des applications telles que le stockage et la conversion d’énergie ou le blindage électromagnétique. Ces matériaux sont obtenus par l’élimination sélective de l’élément A de précurseurs, les phases MAX. Cette famille compte plus de 70 composés, de composition chimique Mn+1AXn (n = 1 à 3) avec M = métal de transition, A = élément du groupe 13 ou 14, et X = C et/ou N. Au-delà de la possibilité de modifier la composition du MXène en jouant sur la nature de la phase MAX précurseur, le processus d’exfoliation est une étape clé permettant la fonctionnalisation de surface des feuillets de MXene par différents groupements T (F, OH ou O). Bien que ces groupements aient un rôle crucial pour de nombreuses applications, la fonctionnalisation des MXènes n’est pas encore maîtrisée en raison d’un nombre limité de processus d’exfoliation développés jusqu’alors et du besoin prégnant de protocoles de caractérisation fiables quant à la nature et la localisation de ces groupements sur les feuillets.

Dans ce contexte, notre 1er objectif est de développer des protocoles de synthèse innovants permettant de contrôler et d’optimiser la fonctionnalisation de surface des MXènes. Le corolaire à ces développements sera la mise au point d’un protocole complet de caractérisation, basé sur des études structurales (XRD, STEM, NMR) et spectroscopiques (EELS, XPS) permettant d’associer cristallographie et structure électronique. L’analyse des données recueillies se fera grâce au développement d’un volet important de simulations DFT. Un tel support théorique est en effet essentiel dans l’appréhension de ces matériaux complexes et sera utilisé pour guider les protocoles de synthèse vers le MXène le plus prometteur (en termes de composition et fonctionnalisation) pour les réactions OER et ORR. En outre, l’interdépendance entre composition de cœur des feuillets MX et fonctionnalisation de surface sera étudiée via la synthèse de solutions solides de type (Ti,M’)n+1CnTx avec M’ = Mo ou Nb (éléments potentiellement actif en catalyse) dans le but d’identifier d’éventuels effets de synergie du point de vue des applications visées.

Sur la base du 1er objectif, notre 2nd objectif est de proposer un catalyseur optimisé sans métaux nobles utilisant les MXènes fonctionnalisés comme supports actifs de Co3O4. Cet oxyde, connu pour activer les réactions visées, est capable de catalyser efficacement l’OER, l’ORR ou les 2 à faibles surtensions avec des cinétiques de transfert de charge élevées. Les performances de ces matériaux seront évaluées à partir de techniques électrochimiques classiques couplées à des caractérisations plus originales in situ et operando afin de déterminer les mécanismes réactionnels impliqués et la restructuration morphostructurale au cours des réactions, ce qui devrait guider notre choix vers les formulations de catalyseur les plus optimales.

Au-delà des applications visées, les résultats de ce projet fondamental sur la synthèse de MXenes à composition de cœur et de surface bien contrôlée ainsi que sur les caractérisations avancés de ces matériaux complexes combinant des approches expérimentales et théoriques devraient profiter à la communauté grandissante des MXènes et, in fine, aux nombreuses applications associées à ces matériaux. Ce projet devrait permettre au consortium de devenir un des leaders au niveau national et international dans le domaine des MXène, dont les perspectives sont extrêmement prometteuses

ANR DEOSS

Mise au point de batteries organiques usant d’électrolytes solides
(Projet-ANR-18-CE05-0018)

Octobre 2018 - Août 2023

Partenaire IMN du projet : Philippe POIZOT  (équipe ST2E)

Coordinateur :
Glycochimie, des Antimicrobiens et des Agroressources (LG2A Amiens)
Partenaires :
Institut des sciences analytiques et de physico-chimie pour l'environnement et les matériaux (IPREM Pau)
Laboratoire de Réactivité et Chimie des Solides (LRCS Amiens)


Le projet de recherche fondamentale DEOSS vise à développer l’utilisation d’électrolytes solides dans le domaine des batteries organiques. DEOSS se trouve donc à la croisée de différentes problématiques, à savoir : i) le développement de moyens sûrs, efficaces et éco-compatibles pour stocker réversiblement l’énergie électrique, ii) la mise en œuvre, à ces fins, des matériaux d’électrode organiques et iii) l’utilisation d’électrolytes solides. Le développement de matériaux organiques électroactifs (MOEs) et leur implémentation en tant que matériaux d’électrodes dans des batteries secondaires connaissent un renouveau prononcé depuis le début des années 2000. En effet, en parfaite adéquation avec les préoccupations environnementales et énergétiques d’aujourd’hui, les MOEs offrent des possibilités différentes de leurs homologues inorganiques. Les MOEs composés d’éléments abondants (C, H, O, N), présentent souvent des réactions électrochimiques multi-électroniques, ils offrent de larges possibilités quant au design (différentes configurations de cellules sont possibles) et à la flexibilité physique des cellules. Enfin les MOEs sont considérés comme un moyen possible de diminuer l’impact environnemental des batteries et également d’offrir une recyclabilité accrue. Cependant, l’assemblage de batteries organiques reste limité encore aujourd’hui. En particulier, l’utilisation des MOEs de faibles masses molaires qui présentent les capacités spécifiques les plus importantes, est souvent stoppée par leur solubilité marquée dans les électrolytes liquides conventionnels. D’autre part dans le domaine des batteries secondaires, l’usage d’électrolytes solides se développe rapidement car ils permettent une sécurité accrue pour les accumulateurs et offrent la possibilité d’utiliser en tant qu’électrode négative le lithium métal. Nous proposons donc de façon assez originale de combiner ces deux domaines de recherches modernes. En effet, le projet DEOSS mettra à profit ces MOEs à haute potentialité en recourant à une jonction ionique solide. Pour mener à bien ce projet ambitieux, nous avons réunis un consortium français de spécialistes, à la fois des MOEs et des électrolytes solides en associant le LG2A (Amiens), l’IMN (Nantes), le LRCS (Amiens) et l’IPREM (Pau). L’approche scientifique que nous avons adoptée nous permettra d’évaluer différentes configurations de cellules basées sur des électrodes organiques. Nous testerons, d’une part, la mise en œuvre de MOEs avec des électrolytes solides de types sulfures, classiquement utilisés dans le domaine, dans des configurations MOE/Li puis MOE/MOE. D’autre part, nous nous emploierons à préparer et évaluer de nouveaux matériaux organiques capables d’assurer la jonction ionique à l’état solide, de type structures organiques covalentes ioniques et lamellaires. Nous assemblerons ensuite des cellules de nouveau avec une configuration MOE/Li puis MOE/MOE en utilisant les meilleurs de ces nouveaux électrolytes solides organiques. Cette stratégie sera associée à une étude systématique des interfaces issues de nos cellules tests à l’aide des savoirs faires et des équipements dont disposent nos équipes (RS2E, LRCS, LG2A, IPREM, IMN). Ces études croisées (SEM, STEM EELS, XPS, ToF-SIMS) nous guideront vers l’amélioration de nos cellules. Finalement ce plan de travail nous permet d’envisager l’obtention de batteries organiques (Li à la négative) tout-solide caractérisées par une densité d’énergie de ~ 50 Wh/kg, avant optimisation.

NOUVEAU - H2020

NOUVEAU - HORIZON-CL4-2021-RESILIENCE-01-12
(Projet PEPR PROTEC)PROTEC

Septembre 2022 - Août 2025

Coordinateur du projet : Annie LE GAL LA SALLE  (équipe ST2E)

Partenaires :
Unite de Catalyse et Chimie du Solide (UCCS Lille)


The NOUVEAU project will develop solid oxide cells (SOCs) with innovative La- and PMG-free electrode materials, solid electrolyte and interconnects with an overall reduced amount of REE (30%), recycled Yt (50-70%) and Cr (20%). To this end, advanced coating methodologies and modelling will be employed in combination with sustainable-by-design and recycling approaches. Integrated models will be adapted and developed to predict physicochemical properties/toxicity endpoints in real life scenarios, including multiscale models; data-based modelling (SHF, SPF); user-ready modelling for industrial deployment (SSbD tools); standardisation and regulatory compliance (REACH updates).

By addressing resource and energy efficiency through material design and waste management, NOUVEAU will create opportunities for increased circularity of raw materials, lower climate impact and decreased criticality of solid oxide cells materials.

To validate the NOUVEAU projects objectives and their economic, commercial and environmental impact, a comprehensive set of assessment techniques will be used, including life-cycle analysis, cost analysis, and social and eco-efficiency life-cycle analysis. The assessment results will guide the projects efforts towards optimised resource efficiency and SOC upscaling with improved stability benchmarked against the reference state-of-the ones.

More specifically, NOUVEAU will benefit from the complementarity and scalability of the green inks development in combination with spray printing, slot die coating and convection and radiation drying. The NOUVEAU project draws on the complementary expertise of applied research centres and innovation driven companies, including Marion Technologies, Coatema, Fiaxell and QSAR Lab, in the field of materials design, SOC engineering and multi-scale modelling, including in silico methodologies (machine learning, artificial intelligence).

ANR LaDHy

Hydroxydes lamellaires pour systèmes de stockage innovants
(Projet-ANR-20-CE05-0024)LaDHy

Octobre 2020 - Mai 2024

Coordinateur du projet : Thierry BROUSSE    (équipe ST2E)

Partenaires :
EDF SA Electricité de France - Direction R&D
Institut de Chimie (ICCF Clermont-Ferrand)

Personnels IMN impliqués :
Laurence ATHOUEL (MC UNIV), Olivier CROSNIER (MC UNIV), Camille DOUARD (IE CNRS)
Philippe GUILLEMET (MC UNIV), Fanch GUILLOU (AI UNIV)


L’augmentation des moyens de production intermittent raccordés sur le réseau électrique lui demande plus de flexibilité et nécessite d’installer des « tampons » sous forme de stockage électrique. Les solutions actuelles, batteries ou supercondensateurs, n'apportent pas de solutions satisfaisantes permettant de répondre à l'intégralité du cahier des charges de l'exploitant du réseau, notamment en termes de densité de puissance et d'énergie, de cyclabilité, de sécurité, de recyclage et de coût. Le projet LaDHy (LayereD Hydroxides for advanced energy storage devices) propose de développer un moyen de stockage innovant, situé entre une batterie et un supercondensateur, possédant suffisamment d’énergie pour assurer un stockage pertinent et capable de fournir ou d'absorber des pics de puissance pendant 15 minutes pour des besoins de réglage de fréquence. Ce dispositif comportera des électrodes présentant des réactions faradiques rapides et réversibles. Ces électrodes seront dotées d’espèces redox appartenant entre autres à la famille des quinones, piégées dans des matrices hôtes lamellaires. Ces dernières sont des Hydroxydes Lamellaires, doubles (HDL) et simples (LSH), formés par l’alternance de feuillets hydroxydes mixtes de cations (divalents/trivalents dans le cas des HDL, uniquement divalent pour les LSH), et d’espèces intercalées anioniques. Ces hydroxydes lamellaires peuvent incorporer une grande variété d'anions et peuvent être adaptés selon l’application visée et ses spécifications. L’électroactivité sera obtenue non seulement par des anions intercalés électroactifs en milieu aqueux mais l’électroactivité des cations des feuillets sera également exploitée. La fenêtre de potentiel redox des espèces qui seront intercalées est suffisamment large offrir la possibilité de les utiliser à l’anode et la cathode. L’intérêt des phases LSH est l’ancrage iono-covalent plus fort des anions au feuillet qui contraste avec les interactions électrostatiques observées dans les phases HDL. Cette différence entre ces deux matrices sera exploitée pour une modulation fine des propriétés des matériaux, une maîtrise des transferts électrochimiques et de la stabilité en cyclage. La synthèse relativement peu coûteuse de ces matériaux lamellaires, reposant sur des méthodes de chimie douce, un électrolyte aqueux et leur bonne recyclabilité, en font une solution attractive, propre et durable, adaptée au stockage décentralisé d’électricité à grande échelle que la solution LaDHy pourrait fournir. Les HDL sont déjà produits à grande échelle, par exemple pour l’agriculture et pour le génie civil. L'utilisation d'un électrolyte aqueux permettra une plus grande sécurité des dispositifs de stockage comparée aux batteries et supercondensateurs actuels opérant pour la plupart en milieux organiques, inflammables et potentiellement toxiques.

Le projet LaDHy associe deux laboratoires académiques, ICCF et IMN, spécialisés respectivement dans la synthèse à façon de nouveaux HDL et LSH et dans la formulation et la caractérisation de nouveaux matériaux d'électrodes pour batteries, supercondensateurs ou systèmes hybrides avec un industriel leader mondial du domaine de la production, du transport et de l'utilisation de l'électricité, EDF. Ce dernier a rédigé le cahier des charges et validé l'adéquation de la solution de stockage proposée qui sera mise en œuvre depuis la synthèse des HDL/LSH, leur mise en forme en électrodes, jusqu’à la conception de prototypes. Les performances de ces démonstrateurs seront mesurées avec des courbes de cyclage obtenues en conditions réelles sur des applications concrètes et confrontées aux attentes de l'industriel. Ce nouveau moyen de stockage alliant énergie et puissance dans un électrolyte aqueux, a pour ambition d’être plus sûr, non toxique, recyclable et moins cher et capable d’un plus grand nombre de cycles que les batteries actuelles pour l'application visée.

MSCA ITN HEATNMOF

Heating triggered drug release from nanometric inorganic-metal organic framework composites
(Projet MSCA ITN HEATNMOF)

Mars 2020 - Février 2024

Partenaire IMN du projet : Thomas DEVIC (équipe ST2E)

Coordinateur :
IMDEA Energía, Espagne

Partenaires :
Universidade de Santiago de Compostela, Espagne
University of Antwerp, Belgique
Immaterial Labs, Royaume-Uni
INSA Toulouse, France
University of Hamburg, Allemagne
Istituto Italiano di Tecnologia, Italy
nB nanoScale Biomagnetics, Espagne
ISERN, Espagne


Le projet de recherche HeatNMof vise à combiner des entités microporeuses nanométriques biocompatibles de type Metal-Organic Frameworks (nanoMOFs) avec des nanoparticules (NPs) plasmoniques et magnétiques pour le relargage contrôlé avancé de médicaments.

Objectif 1 :
Combiner diverses composés microporeux biocompatibles de  type  nanoMOFs, qui présentent des capacités de stockage et de relargage contrôlé de médicaments intéressantes, avec des NPs plasmoniques et magnétiques, pour à la fois combiner un relarguage contrôlé par stimuli physique (chauffage photothermique, AMF) à des propriétés supplémentaires telles que l'imagerie (IRM, imagerie thermique ou optoacoustique) et/ou la thérapie par hyperthermie, afin de développer des matériaux composites multifonctionnels avec des performances théranostiques améliorées.

Objectif 2 :
En tant que projet ITN-MSCA, HeatMOFs vise à former la prochaine génération de spécialistes des matériaux dans un environnement de recherche hautement interdisciplinaire et intersectoriel, afin qu'ils puissent relever les défis à venir en matière de développement, d'optimisation et de caractérisation (physico-chimique et biologique) de matériaux hybrides inorganiques et poreux et de leur interaction avec des entités vivantes, en mettant l'accent sur les plateformes de relargage contrôlé de médicaments basées sur des nanomatériaux.

Downloadhttp://bigtheme.net/joomla Joomla Templates

Site Campus Sciences

FacadeIMN2Institut des Matériaux de Nantes Jean Rouxel,
2 rue de la Houssinière,
BP32229, 44322 Nantes cedex 3
FRANCE
tel : +33 (0)2 40 37 39 39

Site Polytech Chantrerie

polytechPolytech Nantes,
La Chantrerie, rue Christian Pauc,
BP50609, 44306 Nantes cedex 3
FRANCE
tel :+33 (0)2 40 68 32 00 (Accueil)